Paris me manque beaucoup ce dernier temps, ses rues, ses bruits, ses cafétérias bohèmes, son pou folâtre qui devient le tien dès que t'y arrive.
Les nuits n'ont pas d'ailes, pour qu'on puisse les emprunter.
Je suis dans le désert, au milieu de la plus petite métropole du monde. Les gens sont pressés. Ils se dépêchent tous, ils n'ont jamais le temps de s'arrêter au bout d'un moment afin de regarder autour, de se regarder. Ils n'ont jamais le courage d'éventer la solitude qui les sépare.
C'est une toile de Magritte, celle qu'il n'a jamais eu le temps de peindre, le tableau dont les personnages ne se rencontreront jamais, perdus à jamais dans l'âme d'une pluie ordinaire.
Et les anges, qu'est-ce qu'ils font eux pendant la pluie? Ils sont occupés, les anges, faut pas leur casser les couilles avec des banalités.
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