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dimanche 5 juillet 2009

λευτερια...


c'est la mer du nord et mon ombre balayé par ses vagues
à cause des fourmis j'ai écrasé mes lunettes, je vie dans un monde myope
as-tu de nouvelles de Flandres?
la mort est un mensonge, ce n'est pas parce que tu joues au piano, ni parce que je regarde les lignes d'Amadeo
aimez-vous le violon ou plutôt les cacahuètes, Mr Py?
c'est un mot à elle qui manque
quel bonheur que tu y arrives
les minotaures portent des colliers d'yeux autour de leurs entrailles
qu'est-ce qu'il y a au milieu d'une pomme? un sourire? un péché?
elle n'est pas catholique, mais elle n'est pas un oiseau non plus
Pascal, je garde toujours deux tasses sur mon seuil, l'écho des pas inconnus y danse...
je vous préviens que les schizophréniques sont très séduisantes
combien aimes-tu la vie? tous doivent sacrifier leur vie, au moins une bonne moitié, une guerre dure trois mouvements
combien de suicides y a-t-il dans le monde à cette heure-ci? tu refuses de mourir par hasard, la vie est plus qu'un roman existentialiste
could you see the rainbow, sir? there is no rainbow in your sky, my fair lady...
les licornes viendront pas ce soir, la ville est brisée dans des lunettes morcelées
on était créé l'un pour l'autre, son regard restait chez moi pendant une heure et demi
je l'ai bu, je suis pas sûr de comprendre, j'ai bu l'arc-en-ciel, j'aurais préféré un thé aux lavande et papillons... un thé aux bégonias pour l'apothéose de notre cher hôte, s'il vous plaît
la peur porte pas de lunettes, elles a les yeux jaunes
je cherche éperdument un champs de blé sur ton corps - pas de grain - pas de sillon
tout est pourpre et cendres dans la myopie de cette aube
le mariage c'est pour les souries, pas pour les hommes
vous étiez trop jeune et vous vous trompiez, les morts vivaient à leur aise les amours salins
silence!
l'aube n'a pas d'escalier, laisse les mots dormir dans des étreintes brisées

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