Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
When I was dead life was so damned beautiful… Pierre avait pris à la hâte le couteau. Il regarda le seigneur endormis sous le ciel étoilé (cieux inquiéts que seul Munch sut imaginer). Son regard dura une éternité, brève seconde anticipant le chaos. Son œil, miroir d’une foi tordue. Il toucha le visage de Jésus. La nuit était calme, une main d’apôtre planta effrayé le couteau dans la source de toutes les doutes. Je doute, donc je trahis, pardonne moi seigneur…
L’acteur s’écroula sur la scène froide. Bravo !!!! Le public applaudissait frénétiquement. Quelle performance. Personne ne compris qu’ils ont assisté à une courte performance. Le metteur en scène, gavé d’alcool et d’un honteux mal ne mots, ne compris rien. Ce bref suicide pour un théâtre du sentiment pur, souffrence et foi, la mort n’est, quelle fausse provocation. Rien de plus falacieux qu’une destinée suivie à l’aveugle
He realized very early that is was too late. Pauvre con, l’acteur-prophète (`Prophet!' said I, `thing of evil! - prophet still). Est-ce qu’un coup de couteau pourrait émouvoir cette société, ces gens égarés utilisant des faux mots pour exprimer des faux sentiments dans de fausses réalités. Comment aimer dans un monde où le sang ne vaut rien et le sacrifice des innocents devient une habitude. Très vite dans ta vie il a été trop tard.
Tu regardes la neige tombant sur un récent accident de voiture. Collision métallique, mort quadruple. Ailes, racines mutilés… Qu’importe une vie coupée en pleine essor si on n’a pas appris à respirer l'éternité des signifiés. Les saints ne font jamais l’amour aux pluies automnales. C’est trop… I hate Satan but the true Hell is my only temptation (‘cause life is nothing but unlimited pain). C’est trop tard pour être heureux, c'est trop tard pour être.
Once upon a time I felt in love of a dragonfly, now I hate every possible insect… Je t’aime, toi non plus – quelle drôle de guerre. L’amour est à réinventer… La démence (à deux lettres différence de clémence) l’a épargné d’une existence somnambule/ordinaire.
Je bois ton sang, Dieu, mais je ne ressens qu’une sacré ivresse, ni foi, ni regret, ni amour ni haine… j’ai sens un néant non apprivoisé. Un soir j’ai rencontré le futur sur les rues sales d’une ville condamné… j’étais dénudé, le futur invertébré. A quoi bon une telle projection dans les couloirs chaotique du temps… métaphysique bon marché… Dieu, je te hais, car je t’aime.
Au but du tunnel y a une faible lumière. L’oiel du Satan y guette les âmes éphèmeres…
The river's tent is broken; the last fingers of leaf
Clutch and sink into the wet bank. The wind
Crosses the brown land, unheard. The nymphs are departed.
Sweet Thames, run softly, till I end my song.
The river bears no empty bottles, sandwich papers,
Silk handkerchiefs, cardboard boxes, cigarette ends
Or other testimony of summer nights. The nymphs are departed.
And their friends, the loitering heirs of city directors;
Departed, have left no addresses.
By the waters of Leman I sat down and wept . . .