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mercredi 25 novembre 2009

les faux manuscrits

Je suis le manuscrit égaré dans tes sens. Fausse route, humble exercice de style…

Alice… les jours deviennent plus courtes, les mots plus vides, les miroirs ne cessent pas de creuser le nœud de mes psychoses non révélées. Tes regards s’accroche au petit extraterrestre, source de ta foi et de mes doutes… nos mots raisonnent sur les rues vides d’une cité perdue, on s’est fiat emprisonné dans nos propres rêveries… fausses intempéries des promeneurs solitaires.

La rivière est couverte d’une étrange écriture qui se love frénétiquement… les mouvements du cœur tracé par une âme de poète, des signes qui s’adonnent à une mystique poésie du sud – écriture illisible me dit-elle, la danse de tes ventricules de poète méditerranéen… j’aimerais graver tendrement ce poème sur son corps, nu et candide

Les cieux coulent sur des scènes inconnus… dans cet univers vide on est le public d’un silence théâtral… tous les pianos se sont tus, toutes les rivières se sont évanouies, le passé impérieux s’imprime sur le non-dit, les montres coulent sous une étrange pluie des mots, la voix des anges sera ton berceaux, écho d’un poème pensé dans les échos des vies qui sont pas les nôtres, des happy end imprégné sur les os fatiguées de la ville – fausse image d’une débauche précédant le naufrage

J’accepte volontiers de te suivre sous les rues tuméfiées de ton cinéma… tes mots sentent le sang frais des rossignols mal accrochés dans tes nuits apoétiques, surpeuplées des adjectifs… ces nuits qui ont lacé verts tes pieds. Les vrais manuscrits ne brûlent jamais. Et les faux? Suis-je donc un faux manuscrit sur tes paupières enneigées ?

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