the image of the snowy city inspires me a lot. I actually had the intention to focus on something else tonight. yet the snow changed my mind and now I am in a very creative mood.
je viens d'avoir une petite conversation sur fb sur l'avenir du roumain en Moldavie. oué, en Moldavie ou y a encore suffisamment de fous qui votent pour le parti communiste et rêvent l'Europe, ou la vie est juste un dur combat avec pauvreté, misère, entêtement, bêtise etc. et bien, après la défaite des pro-européens (à comprendre ceux qui utilisait "Europe" pour bien vendre leurs idées de démocratie pourrie). donc le roumain en Moldavie, on le voie en voie de disparition, car la menace du russe, ce que je trouve exagéré et un peu trop prétention, surtout à la veille du 1 décembre.
en fait je ne vois pas pourquoi le roumain serait-il en danger dans notre pays pourri. tout au contraire il n'a peut être jamais été mieux qu'à présent. d'abord parce que la nouvelle génération refuse constamment le russe et s'oriente vers l'anglais. ensuite parce que le marché est beaucoup plus ouvert et donc on a accès aux publications en bon roumain même si on est en dans un village pourri. si on entre sur internet donc on bénéficie d'un vaste réseau de journaux, sites d'info ou encore communication en ligne avec des roumains du pays, les dictionnaires et les livres de grammaires n'ont jamais été plus dispo qu'à notre époque. en plus le journal le plus important de Roumanie aura prochainement une édition de Chisinau, il y a des chaînes de télévision en bon roumain qui, certes, sont disponible surtout dans la capitale et aux alentours, mais Paris n'a pas été fait en un jour.
certes le roumain ne figure toujours pas dans la constitution moldave, car le passé communiste y a inscrit le "moldave" comme fière langue d'un peuple d'on le crâne est bourré de soviétismes.
mais pensez un moment pendant la période soviétique le roumain de chez nous était limité dans son usage, était parasité par l'omniprésence du russe dans la rue, dans les médias à un tel point que l'argot des moldaves de cette époque-là est... l'argot russe (on a donc bien appris quelque chose). à l'époque on devait écrire le roumain avec des caractères cyrilliques, mais malgré tout le roumain a survécu dans le coeur de ceux qui l'ont vraiment aimé.
or, ce qui nous reste à faire aujourd'hui non pas de faire des organisations moldo-roumaine (afin de faire connaitre aux autres le fabuleux chou farci de chez nous), mais de bien véhiculer un bon roumain, d'être un peu plus pédant avec soi-même dans sa manière d'articuler les mots de sa langue maternelle, de lire davantage en roumain, de penser en bon roumain et non pas de se réfugier dans la petite conscience de ceux qui prédisent le grand retour du russe.
ceux qu'il faut vraiment faire est de ne pas s'attrister quant on constate que les moldaves n'ont pas l'accent de la grande capitale, mais de parler le roumain dans son pays, d'être fier de le parler, sans se réfugier dans un anarchisme bon marché qui tourne la tête des jeunes.
car le plus important est non pas de parler sans accent, mais de penser sans accent et de ne pas oublier que le roumaine est notre patrie à tous (même si ça risque de paraître un peu bizarre dans en français). le roumain va vivre en Moldavie, tant qu'il sera vif dans l'âme des Roumains de Moldavie.
Sepmper sint in flores, Romania! (j'anticipe un peu le premier décembre...)
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