du café!!!! combient en prend par jour? 3? 4? 34? avant? après? pendant? expres, renversé, petit, grand, fort, ricain, nes, à l'emporter, déca...
en commençant par la fin il serait plus simple de dire (à la Nietzsche) - notre vie sans café serait une erreur. ou bien considérons notre vie sans café : on se lève le matin, on a du mal à ouvrir les yeux, on passe à côté d'un coffee shop et on achète de l'eau plate, car dans ce monde imaginaire y a pas de café. au boulot on a du mal à se concentrer, on a des cernes et on fait tout le possible de ne pas croiser le chef, qui vous évite aussi, car pour lui aussi dans ce monde parallèle y a pas de café.
les conférences et les dîners d'affaires nous ennuient à mourir débout, même les douches écossaises ne font plus d'effet.
en un mot la vie sans café serait difficile.
sauf qu'il y a aussi le revers de l'histoire. essayez de travailler en équipe avec un collègue qui boit trop de café. le moindre détail lui semble flagrant, la moindre des remarques lui semble de l'ultime provocation, la moindre intervention une déclaration de guerre. au début vous lui suggérez de s'en priver. vous encouragez votre collègue de lui vanter l'effet miracle du thé vert qui rajeunit en plus sans maintenir le risque de stop cardiaque. mais pour un accro à café les autres boissons ne sont que blasfémie ou pause avant de plonger dans la couleur amère de cette boisson du nouveau monde qui est un des éléments indispensable de notre culture.
pour ne pas parler d'un snobisme pur de la vie bohème - café & clope. allons, une dernière. combien de chef d'oeuvre ont dû être macérés dans le parfum amer de café brûlant, combien de cafétières ont été vidé avant que l'humanité fasse connaissance avec la mise en scène de grandes pensées, des noyaux durs de nuits blanches abondemment arrosées de café qui vont par la suite engendrer des révolutions.
alors le fait qu'il n'a pas eu de café pendant le Moyen Age (en Europe) explique beaucoup de chose et surtout nous aide à comprendre la monotonie de cette époque, car il est clair et net qu'avec un peu de café il aurait pu découvrir le Nouveau Monde bien avant, pour ne pas dire que la Révolution Française aurait pu se passer 3-4 siècles avant
le café, plaisir ultime après un copieux repas en Occident, boissons divine chez les civilisations précolombiennes (c'était pas le chocolat ça?), ce café qui séduit Alice, car elle adore le sentir et ne se permet toujours pas de succomber à la grande tentation de replonger dans une bonne tasse de café...
ainsi donc (en reprenant la dificulté métaphysique du rythme matinal) le dilemme qui s'étale devant nous est sans doute - du café ou encore du café... je crois d'ailleurs que j'ai en ai besoin d'un expres... alors, bon café ;-)
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