chaque instant a un nouvel aura. chaque aura acquiert une nouvelle dimension après une longue nuit d'insomnie. chaque seconde, battement de coeur d'une éternité que l'on ignore encore.
changement de saison. changement de peau de la cité. les rues se couvrent de brouillard. des gens égarés sous le poids de leurs habits d'hivers. des enrhumés, les yeux rouges d'insomnie, rêvant la majesté d'un fleuve tropical perdu dans le corps d'un continent littéraire.
un journée morne, comme un Munch tardif. les vagues d'inquiétude se répendent dans le regard d'Alice. un silence lourd, comme si la main du musicien invisible tombant paralysée sur touches étonnées d'un piano qui raisonne encore dans une lointaine ville lacustre.
changement de saison. l'aura d'un automne tardif se perd dans les battements d'ailes des oiseaux migrateurs. des oiseaux partant pour la chaleur généreuse du contient africain. autour de toi le goût amer d'un voyage qui n'aura pas lieu. les éternels parce que modifiant une fois de plus le cours de notre vie, de nos pensées, de mon imaginaire
une musique lointaine, au bord d'au autre lac, va raisonner jusque dans ton coeur. d'habitude je vois cette triste saison comme la promesse d'un printemps attendu avec impatience. cette fois ci je ressent rien de cela. juste un vide et un sacré mal de gorge. est-ce donc une simple crève qui fais exploser un imaginaire? au lieu de la soif un immense désert, au lieu du jaillissement épanouit de la jungle précolombienne un drôle de vide métaphysique, au lieu de riches métaphores une mal de siècle reflété jusqu'au noyau dur de ta tristesse.
we were there, another time. another season, much more generous, much more colorful was hosting us in an incredible roman city, in the hidden heart of a beautiful parc. the trip we missed today should be nothing but another piece of those memories, of that incredible music. isn't every single loss an opportunity to recall those memories where the impossible was on the edge of becoming part of our life?
Alice a vu la lumière du jour avec un vaste manuscrit sur sa paupière droite. La paupière gauche, plus proche du coeur, est le miroir de ses prières.
Son enfance, un vaste champ de coquelicot, texte fragmentaire au goût vaguement cioranien ou les formes et les parents sont des figures filiformes d'un dieu Giacometti. Alice aime le beau, sans réserve, sans snobisme, un sentiment pur, impulsiv et grand comme un Orénoque traversant la jungle de la réalité. L'art pour l'art est une peine perdue à ses yeux. Si ce n'est pas une révélation, l'art est juste un passe temps de snob. Je sais plus si je suis d'accord avec cette pensée, mais elle a un argumentaire qui s'avère plus qu'une tentation. Son vaste imaginaire de la perception du beau à la colonne de l'infini comme point d'équilibre. Ses traits sont douces et précises comme celles de la muse endormie de Brancusi.
Alice a dévore Freud depuis un âge précoce, lecture tordue et inquiétante qui l'a sans doute façonnée plus qu'elle ne voulait à cette époque. Enfant douée pour les rêveries et le sens du beau, elle cultiva vite un arrière goût pour le mal de siècle.
Alice adore voyager. Le voyage comme descente mystique dans les profondeurs de son âme, le voyage à double dimension à travers les jardins de Gaudi à côté d'un personnage inerte alimentant ses insomnies. Elle a un faible pour Bach, la poésie (Rilke tout récemment, qu'elle a lu la nuit précédente jusqu'à trois heures du matin) et les salades dont elle parle comme d'une symphonie de saveurs.
Elle a dû vivre dans l'Egypte ancienne dans une de ses vie passée, car elle garde en elle une adoration presque païenne pour les chats. C'est une de ses grandes faiblesses. Elle garde des heures à regarder le chat philosophe sur le balcon de vis-à-vis et il n'y aurait pas de meilleur cadeau qu'un chaton.
Le coup de foudre met Alice en face du Musée Dali (à Paris). Elle y passe de longues heures à promener son regard dans la douceur érotique des formes du grand peintre, se laisse aller dans la librairie du musée et y achète La vie secrète de Salvador Dali par Salvadori Dali qu'elle lit en moins de deux heures sur un banc dans la Gare de Saint Lazare. En fait elle lit beaucoup et surtout elle lit vite. Le temps que je prends pour lire, elle va accumuler des relectures jusqu'à une communion avec l'oeuvre. C'est aussi valable pour les films et le théâtre. Elle peut aller voir un film une douzaine de fois et chaque fois elle le vit, elle le découvre avec un naturel digne des meilleures description du réalisme magique. Au délà de la fascination que j'ai pour son goût de la relecture, je ne peut être que jaloux, car j'arrive très rarement à relire un livre.
Alice n'a pas encore l'âge de Dante, mais elle est une habitué des labyrinthes, des insomnies tordues. Elle connait plusieurs descentes aux Enfers. Mais à la différence du grand classique italien, Alice traverse le Styx dans les bras d'un saint oriental. Son itinéraire a connu une traversée du désert, longue et sinueuse. Désert la fait filiforme, Alice en paillon dont les couleurs s'imprègnent dans l'imaginaire de mon écriture. Alice a connu le noir, maligne et douloureux. Prière et méditation ont fait d'elle une accumulation de philosophie et de résignation révélatoire. Elle aime la vie. Chaque instant est une importante découverte, la possibilité d'une histoire d'amour avec l'âme cachée du monde que l'on peuple. Au bout de sa traversée de la nuit elle découvre la lumière sur une petite île en Mer Egée. C'est une constante dans ses itinéraires spirituels.
Elle m'accorde avec générosité un lieu important dans cet sinueux itinéraire. Sans aucun doute les mots que l'on dit on plus d'importance qu'on ne le croit. La vie des mots dépasse le scépticisme journalier de nos rythmes galopants, un mot raisonnant dans l'oreille de l'autre peut déclancher une avalanche, peut faire rennaître, peut écraser sous le poids banal d'une sémantique mal-calculée. J'ai dû par un heureux hasard prononcer LE mot, bref signifiant qui a traversé tout les dimensions de son âme. Le mot qui se déplaçait avec une vitesse qu'on peut pas mesurer en photons, ces mirifiques syllabes s'étant lovées autours de attentes les plus obscures de son âme.
Les épiphanies d'Alice sont un chapitre à part. D'une intensité sans précédent, elle t'écrit le texto le plus inspiré du monde alors que tu ne t'attend point ce jaillissement. Elle vie en Sybille de Delphi, vous fait entrer dans la macération de ses rêves, vous ouvre les porte d'un monde que l'on croyait inconcevable auparavant et un soir, en pleine obscurité, ses lèvres ont imprégné l'éternité (ou le néant?!) sur celle de son auteur. De quoi en perdre la raison...
Alice berce ses joies et ses mélancolies au coeur même du petit Montmatre dans une bourgade lacustre et bien que ce quartier bohème soit un Montmarte second hand, elle y vit une plénitude printanière sans réserve. Elle connait toutes les petites ruelles autour de son modeste chez soi. Elle a l'esprit lacustre et bien qu'elle soit fascinée par les montagnes, le lac et la mer l'attirent davantage.
il est cependant impossible de tout dire sur cet âme poète dans une si brève reflexion. ce n'est qu'un lent début d'une longue série de méditation sur ce personnage réel qui ne cesse point de me fasciner par la vaste nef de son univers. on ne pourra jamais tout dire sur Alice comme il est bien impossible de tout dire sur la lune, car même si on la voit et on lui parle tous les jours, son aura de mystère n'a rien perdu de son éclat...
Aujourd'hui, si on lit avec attention dans ses paumes, on voit que toutes les lignes y tissent un seul grand mot - LA VIE...
du café!!!! combient en prend par jour? 3? 4? 34? avant? après? pendant? expres, renversé, petit, grand, fort, ricain, nes, à l'emporter, déca...
en commençant par la fin il serait plus simple de dire (à la Nietzsche) - notre vie sans café serait une erreur. ou bien considérons notre vie sans café : on se lève le matin, on a du mal à ouvrir les yeux, on passe à côté d'un coffee shop et on achète de l'eau plate, car dans ce monde imaginaire y a pas de café. au boulot on a du mal à se concentrer, on a des cernes et on fait tout le possible de ne pas croiser le chef, qui vous évite aussi, car pour lui aussi dans ce monde parallèle y a pas de café.
les conférences et les dîners d'affaires nous ennuient à mourir débout, même les douches écossaises ne font plus d'effet.
en un mot la vie sans café serait difficile.
sauf qu'il y a aussi le revers de l'histoire. essayez de travailler en équipe avec un collègue qui boit trop de café. le moindre détail lui semble flagrant, la moindre des remarques lui semble de l'ultime provocation, la moindre intervention une déclaration de guerre. au début vous lui suggérez de s'en priver. vous encouragez votre collègue de lui vanter l'effet miracle du thé vert qui rajeunit en plus sans maintenir le risque de stop cardiaque. mais pour un accro à café les autres boissons ne sont que blasfémie ou pause avant de plonger dans la couleur amère de cette boisson du nouveau monde qui est un des éléments indispensable de notre culture.
pour ne pas parler d'un snobisme pur de la vie bohème - café & clope. allons, une dernière. combien de chef d'oeuvre ont dû être macérés dans le parfum amer de café brûlant, combien de cafétières ont été vidé avant que l'humanité fasse connaissance avec la mise en scène de grandes pensées, des noyaux durs de nuits blanches abondemment arrosées de café qui vont par la suite engendrer des révolutions.
alors le fait qu'il n'a pas eu de café pendant le Moyen Age (en Europe) explique beaucoup de chose et surtout nous aide à comprendre la monotonie de cette époque, car il est clair et net qu'avec un peu de café il aurait pu découvrir le Nouveau Monde bien avant, pour ne pas dire que la Révolution Française aurait pu se passer 3-4 siècles avant
le café, plaisir ultime après un copieux repas en Occident, boissons divine chez les civilisations précolombiennes (c'était pas le chocolat ça?), ce café qui séduit Alice, car elle adore le sentir et ne se permet toujours pas de succomber à la grande tentation de replonger dans une bonne tasse de café...
ainsi donc (en reprenant la dificulté métaphysique du rythme matinal) le dilemme qui s'étale devant nous est sans doute - du café ou encore du café... je crois d'ailleurs que j'ai en ai besoin d'un expres... alors, bon café ;-)
y a trop de choses dont il faut parler ce monde. les heureux, pour ne pas dire les aveugles - savez vous combien de gens se sont mariés à travers le monde le 11.11.11?... y a une chose à ajouter OH, my god (prononcé à la Janis, pour tout ce qui connaissent Friends). il savent sans doute pas la réalité des happy few, ce qui va bel et bien ramener des sources interminables dans les bourses des avocats. vive le divorce et l'âpre liberté qui sera regagné à coup de marteau des centaines de juges à travers le monde.
si on se marie, c'est qu'il faut pas le faire en followers d'un event sur twiter, fb ou autre. il faut mager à sa faim et si on a faim, non pas parce que les autres sont à table. ou est on en train de re céder à la ré massification. c'est dommage qu'on cède pas pour l'indignation sociale, mais avant tout pour le petit confort personnel - fauteuil ikea, natel smart enough pour vous coûter les yeux de la tête, bagnole, baraque, bref... happy few dans le meilleur des mondes
un monde qui s'agite et qui ne cogite que post factum. il cavaliere avec ça tête aux lifting, l'homme très cartésien à la base (il bande donc il est, d'après le modèle classique de Descarthes). les berlusconades touchent donc à leur fin, mettant hors du jeu celui qui a niqué tout un pays (a voir dans le sacré saint de la presse anglo-saxone the man who screwed a whole country). mais si le jeu continue chez eux avec super mario (à saisir le changement de niveau, car si le jeux de berlusconi était un sale version de sims, ce retour en arrière annonce un goût amer des mesures l'austérité. or c'était quoi l'année lorsque super mario (le jeu) cartonnait sur les play stations?). ce qui est très claire après le départ du clown pervers - il n'a point l'intention d'aller planter des choux sur la Sardaingne, quoi que à mon avis il pourrait pas ce soucier de l'avenir, au moins pas de celui de l'Europe, car là il y a un autre super héros prêt à niquer beaucoup plus que le chevalier. qui est-ce? la réponse est évidente. so ladies and gents let's do it together...
y aurait beaucoup à ajouter à ce chapitre, mais la primauté revient encore à la Moldavie, la contrée de toutes les possibilités. c'est que certains politiciens et co ont marre d'attendre plus d'une année pour officiellement ouvrir les négociations. on veut d'une union euroasiatique. idée du tsar en herbe Mr Putin? very possible. probablement les petits pays ont une petite réserve de patience, persévérance et autre. si c'est pas une union c'est une autre, d'autan plus que ce sont pas les unions qui manque dans le monde et avec un peu d'imagination on peut même finir dans la Ligue arabe. Au moins alors on devra pas subir les augmentations impitoyable du prix des carburants chaque année... Donc ça pourrait être une bonne idée. Pourvu que des âmes charitables comprenant le français passent ce message aux élus du peuple.
Et s'il le font, voilà une nouvelle idée. On cherche toujours un président ou une présidente. On se casse le cou pour des discours de deux balles, alors que la solution sera plus simple que jamais. On appelle Lizzy, la reine. Celle de Royaume Uni. De toute façon elle va pas descendre chez nous que dans la semaine au quatre jeudi, ce qui veut dire que les autorités pourrons ce concentrer sur autre choses que les bagarres à la con pour voir qui peut gueuler plus fort (car en politique moldave si on gueule pas on n'est pas trop vaillant). Donc la reine chez elle, nous chez dans le pays. Cela nous fera de la pub car en s'informant sur la reine on aura aussi une petite idée sur le petit pays enclavé entre passé et avenir. En plus cela va résoudre le problème de langue - on prend l'anglais pour les causettes officielles et c'est alors que l'on fera des lois qui vont faire plus que combler des kilomètres de papier.
C'est vrai pourtant qu'en terme de rester dans le même cadre problématique pendant des années donne à la Moldavie un avantage sur les autres, c'est que d'après les paramètres des hamsters on sera les meilleurs à tourner dans la même roue pour des décennie. Ainsi on est tous bon à quelque chose, n'est ce pas?
ce nouvel article en dédicace à une fidèle lectrice et constante protagoniste, Alice, dont le moral vit une automne tardive
les relations inter humaines c’est une drôle d'invention. des fois ça colle, des fois pas, ça fait flipper, tappe sur les nerfs, donne des maux de tête ou des maux de coeur... des amitiés finissant en boucle avec la chute primaire en adametéve séduit par fruit d'à côté. voilà donc qu’entre amourette et passion on se retrouve (comme elle) face à la profondeur d’un miroir dont la concavité convexe ne laisse point le choix. et alors que les marchés européens s'écroulent et les journaux gueulent le réitératif absolu, que la monnaie unique qui tombe depuis des mois (toujours pas tombée) et que des milliers de gens attendaient la fin du monde le 11 du 11 (surtout au nouveau monde ou le deux chiffres doivent s'associer avec les tours jumelles, sinon c'est de la stupidité profonde) une relation platonique-psychologique avec des syncopes, des nuits blanches et des descentes entêtés dans les cavernes du mal de siècle ose voir la lumière du jour
alors que la plupart des gens ont eu un problème avec le fond comme avec la forme de ce ballet de sentiments et nuits blanches (le couple comme une insomnie bicéphale, cioran a du y penser...) Alice y est plongée avec la soif poétique de lumière et de réciprocité
contrairement à ce que l’on croit, on peut entrer dans le même fleuve plusieurs fois et si l’on ne sait pas nager le risque de couler y guette toujours
en plus il fait bien garder une porte ouverte et ne jamais dire jamais, juste pour ne pas tomber dans le ridicule, car on peut faire semblant devant tout les autres, mais hélas pas devant soi-même et une fois qu’on se retrouve devant soi même (avec ou sans miroir), c’est plus drôle du tout car là les duperies me collent plus
pour être plus convaincu il faut juste vous rappeler la dernière fois que vous avez dit NON NEIN NO WAY HORS DE QUEST NU NO... pour revenir tout de suite et ne pas tenir compte de la limite qu’on s’est imposé. combien de friandises ou de chocolat a t on avalé après avoir dit non, combien de fois a t on dépensé le fric pour des choses qu’on s’était interdit d’acheter, pour ne pas parler des fêtes (avec la gueule de bois au lendemain et des PLUS JAMAIS lancés sans pitié à l’adresse de l’alcool) auxquelles la plupart revienne constamment ou aux relations rompues pour être reprises à un niveau encore plus profond.
donc une porte entrouverte ne nuit à personne. et puis au lieu de nier ce qu’on peut voir sans lunette(s)
les automnes intérieures comme extérieures vont tôt ou tard se dissiper dans le temps, il y a donc là une promesse de printemps. cela ne veut pas dire qu'il faut les cultiver (à la manière des cicatrices de Milan) et ne pas chercher de façon décadente-masochiste y trouver un plaisir sans limites. avant que le temps passe il faut qu'on se mette à observer ses couleurs pour qu'on puisse s'en souvenir pendant les rayons du printemps
le dernier mois d'automne est long et humide au bord du pictural lac. le froid est devient plus impertinent, les gens de plus en plus perdus dans leurs fringues d'hiver. des vapeurs chauds des thécafésàlemporter laissent des traces futuristes dans l'air dans les rues de la ville et déjà des décoration de Noël ont envahi l'espace. une anticipation triste et mercantile à la fois, sortez donc vos agendas et listes y les nombreux cadeaux que vous allez/devez faire. WHAT ELSE comme si la naissance du bébé céleste n'a été qu'un brillant projet de maketing pour rassurer les marchés lorsque l'année touche lentement à sa fin (c'est quand même impréssionant de voir à quelle manière on est encore influencé par ces patrons du XIX qui on inventé le concept de grand magasin)
mais que serait on dans ce meilleur des mondes sans ses histoires qui retournent nos personnages aux sources d'un romantisme sauvage et inédit comme l'épanouissement d'un jardin à l'anglaise