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jeudi 4 mars 2010

broken. mise en scène with a self made mad hatter


une chambre remplie d'idées et d'états d'âme un dieu barbare fume devant toi comme devant un miroir, ce vieux bouc émissaire des fois nouvelles, victime d'un recyclage maladroit d'une mythologie qui s'avère inutile dans des palimpsestes irréels
cadre -- petit univers bourgeois, creux, soumis à une macération décadente. les idées collent plus à la mémoire. les metteurs en scène n'inventent plus des symboles. les spectateurs sont tombé dans le gouffre de la théâtralité immature.
personnages -- en fait y'en a plusieurs.
le metteur en scène (menteur en scène). race nordique cherchant son inspirations dans une villa au bord du Léman. il est en train de suivre les pas d'une jeune fille qui vit dans une réalité fonctionnelle des petits soucis, des transcendances mutuelles et des descentes anonymes aux enfers.
l'ange, une ancienne grande innocence, conscience dostoïevskienne, manque de volonté constructive. il vit d'une culpabilité qu'il projette sur soi-même dans le jeu sadique de mise en abîme d'une éternelle quête de soi.
les spectatuers. ils regardent avec lassitudes images, icônes, fantasmes se projeter au fut et à mesure devant eux en cercle vicieux. caractéristiques -- abrité dans le noir de la salle, applaudissent de temps en temps et râlent quant on les jette devant le style brechtien.
Mrs Havisham et son chat bleu, Ulysse. Vielle dame, robe de jeune mariée (papier mâché industriel blanchâtre). lit parfois. vit entre miroir et fenêtre. son chat vit en philosophe -- pense, parle, relit ses pensées et en fait des théories qu'il défend sur les genoux de sa maîtresse en ronronnant (accent rythmique fallacieux).
éléments de décors -- des cieux bleue pas. une mer en bas. des maisons transparentes -- une vrai ménagerie en verre colorié. des vitraux remplaçant le soleil. pas de Dante. pas de Béatrix. des oiseaux immobiles à gauches. une arche de Noé (miniature) au centre. des vierges dorées dans un tramway sur les rails d'un désir inconnu.
les reines blanches et noires sont mortes d'une maladie inconnu devants des citoyens égarés. pas questions des funérailles nationales. on les enterre dans des poèmes second hand. fallait pas démarrer cette partie vouée à l'échec.

un petit dieu barbare projette en aval et en amont ses rêveries de promeneur statiques. des lamentations tchékoviennes peuplent sa vie. faudra tomber amoureux, son assurance maladie sur soi, son coeur mis à nus. défenses et illustrations des folies ordinaire.
5 o'clock. time to have a cup of tea with the new mad hatter. hope you are all very thirsty.

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