You must be perfect, my dear, 'cause we are selling true illusions in a world of lost meanings.
La cécité m'a toujours étonné par sa profondeur. Éperdument attaché au monde des couleurs, les gens ont du mal vivre avec le son.
Mais qui est vraiment aveugle dans ce monde qu'on voit jamais. Ces gens qui se précipitent sur leurs chemins pour arriver nulle part; ces images qui nous échappent, la beauté dans un état de pureté conceptuelle, on la rêve tellement, qu'on n'a même pas le temps de la repérer autour de nous.
Ne sont-ils plus aveugles ceux qui restent collés des heures infinies devant leurs ordis, ceux qui préfère les pixels aux êtres humains, ceux qui crient être lucides lorsqu'ils s'engouffrent encore dans une vérité fallacieuse, une vérité qui tue.
Combien d'Alice y a-t il sur la terre? Combien d'être elles se sont perdues dans des miroirs occasionnels? Combien ont cultivées de petites tumeurs en cachettes? Combien sont dépendantes de métaphores filées?
Je me suis réveillé au pied de la montagne, devant moi mille portes et une seule fenêtre humblement caché dans l'oeil caché d'une passante ou dans le regards furtif d'un serveurs ayant moins de 2 minutes pour siroter son café. Je me lève résigné, je descends lacs et rivière pour retrouver ton paradis. Les illusions me suffisent plus, t'a du l'apprendre.
Un long chemin s'annonce, il faudra apprendre vivre les forêts pour ne plus ressentir les petites douleurs égoïstes.
Les quêtes identitaires ne m'ont jamais semblé si peu kafkaïesques.
Mille papillons jaillissent des veines fragiles d'un hiver épuisés. Ils chercheront la lumière la plus pure, les longues ivresses sélénaires, brûler pour devenir cendres, pour retomber dans un circuit divin, redevenir miroir d'un infini, renaître papillonnant encore vers d'autres lumières somnambules.
Vivre éperdument l'éternité... Rien de plus beau, rien de plus lucide
Could you be bounded in a nutshell and count yourself as Queen at infinite space, dear Alice?
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