en créant de nouvelles crises de nerfs chaque dieu pense d'abord à toi, Alice, et puis aux autres feux d'artifices moins douteaux dans leurs vies extra imaginaires
si j'ai des fenêtres à ma droite, c'est pas que je suis dans une mise en scène, il faut juste se brosser la cervelle après cinq heures, même si l'on n'a pas eu de thé
les idées, vous les tuez en oeufs? pas forcement, je préfère en faire des oiseau avec
et puis le nénuphar est beacoup plus beau lorsqu'il transgresse dans les poumons d'un héros de fiction
Ulysse est absent ce poème, sa silhouette bleue me manque
même Miss Havisham n'observe pas son absence, elle est toute dans la biographie d'un héros racinien dont le père est mort; la mort de son père est la seule chose qui se soit produite au monde et qui continuerait à se produire éternellement
la lectrice est rassurée pour le sort de son héros, celui-là au moins ne sera pas obligé de tuer un parent pour épuiser l'autre
dernièrement je suis pas sûr que le publique préfère un bon film au tas de linge sale lavé dans la presse, quant aux filmes, ça préfère les nights clubs aux buanderies et le café viennois au rivières
s'il vous plaît, Madame, une tasse de pluie forte avec un réveil dedans pour moi et ma lectrice; préparez une troisième avec crème pour Alice, mais elle est un peu en retard
le chapeau - le dictateur ne s'en coiffe plus, quel chapeau? le drôle de. c'est gentil, je n'en bois plus. il se regarde à travers - le chapeau c'est moi, pourvu que quelqu'un s'en coiffe avec. les dictateur c'est fort sans efforts, ça tue les idées quant ils ont tort... ça lève le bras en inspirant le metteur
Pascal entend la cloche sonner, c'est l'heure, elle doit y être
il rempli ses mains de café se dirige vers le quai du lac
c'est là qu'elle l'a rencontrée y a un poème et demi, nu pieds, sous la même pluie, ensevelis dans le même silence
le quai est est vide, seul le minuit y traîne sa robe perverse, je pense donc jesuisjepensesuispensesuispensesuis^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ je suis la première ombre sur le quai
un ange aux ailes en bois, les pieds cloués contre le pavait, son regard est triste, sa bouche est sale, c'est ange boiteux, tout souriant, il a des mots gravés sur la bouche
19 octobre 2019... le dernier jour du reste de ta vie, Mr. Py
Pascal le regarde encore et encore, l'ange est un faux masque, un masque vide, il n'y personne derrière, il se précipite et enlève le masque, mais juste le son creux d'un rire sarcastique lui sort en plein visage
c'est ça, mais tu ne peux rien faire, la nuit coule de tes mains, le café a seché, tu as les rêves en cire, elle n'y sera plus, on n'entre jamais deux fois dans le même lac, on a versé assez d'huile sur les rails, l'orcheste y a trempé ses archets
Pascal... il cours, la ville danse implacable autour de ses gravitations, ses pieds touchent plus la terre, il marche avec ses penses, son vol s'écrase dans la chutes de l'aube, il tombe agenouillé sur le pavé, mord la pierre, embrasse les rails frénétiquement
Donc hais-moi, si tu veux ; maintenant, si jamais. Maintenant que le monde est ligué pour contrarier ma vie, joins-toi à la rancune du sort, fais-moi plier tout de suite, et ne viens pas m’accabler après coup.
Ah ! quand une fois mon cœur aura échappé à ce désastre, n’arrive pas à l’arrière-garde du malheur vaincu. Ne donne pas à une nuit de vent un lendemain de pluie, en ajournant la catastrophe préméditée.
Si tu veux m’abandonner, ne tarde pas à le faire ; n’attends pas que les autres petites misères aient satisfait leur dépit, mais arrive au premier rang. Ainsi je goûterai tout d’abord le pire de ce que me réserve la fortune.
Et les autres coups qui me font l’effet de malheurs, ne me le paraîtront plus, quand je t’aurai perdu.
je préfère les métaphores dans tes yeux foncés aux rues mouillées