la femme, personnage idéal pour faire peupler les poèmes, attachée éperdument au champs de piano, aux pluies insolites
il lit constamment mes vers, un air de piano dans sa tête, tant pis pour lui, moi, Alice, j'aime que les champs infinis de tournesol, je m'y abîme nu-pieds, j'y suis à l'abri de mes insomnies
cette folle liberté, regarder le ciel pendant des heures, couverte par une dernière pluie estivale, quel généreux festin
j'ai caché l'été dans mes poches avant de vendanger les cieux du levant
les hydrocarbures allégoriques scindent le silence en incertitudes... combien de pas faira-t-il le piano sur ses épaules... ces auteurs pathétiques, ils savent jamais que les pianos ont une âme de nuage et que leur personnages disposent d'une sensibilité extrême, anticipant les crises de nerfs, le maux de vers, le manque d'inspiration
Ulysse est disparu, ça me donne le sentiment d'une solitude impitoyable, je n'ai pu garder que les traces de ses traces, étranges signes qui enfantes les couchers de soleil...
entre moi et le ciel il n'y a que le pont des soupirs
le levant, version balkanique d'un paradis déconstruit, des gens qui subissent ou qui font subir les autres, des chiens hurlant devant l'immeuble, devant mes insomnie et mon silence, triste mariage de l'apocalypse et de la vie
les dieux du levant n'ont plus de lunettes, ils lorgnent de temps en temps des gens s'abîmant, ils préfèrent les imaginer heureux... intolérable absurdité...
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
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le vent seul pourrait entendre le cri d'une femme au bord d'une crise de nerfs, mais il y peut rien, surtout si la femme est enclavée dans un poème monologué